I have known and worked together with Maurice for nearly 10 years. We’ve developed many projects connected with organic agriculture, including a regional brand, Alsace Bio, project with Alsatian produceurs and an Alsatian Organic Agriculture Fair, BiObernai, held in September of every year in Obernai, Alsace.
Man and the Earth came into being at the end of last November, during a discussion which, as usual, revolved around the subject of how to give back to farmers a true place, with the idea of mediation and of illustrating it with farmers from every continent. The partners already familiar with Maurice’s work promised their support, and we organized the first stage, as an experiment, in South Africa. Now, in early March, it’s already time to do a first stock-taking of the results.
And they are incredible. The project goes far beyond anything we could have imagined. The people we met entered into resonance as if this idea had always existed. As if the idea of creating connections across the continents, to give value to the work of people seeking to nourish the idea of mediation between Man and the Earth, was self-evident. With each meeting, it’s as if a new aspect was being unveiled, as if the project was gradually revealing itself to us as we wove connections with our Man and the Earth discussion partners. We are just at the beginning of this project, but it seems quite a bit larger than planned! And it’s exciting to see in what direction it’s going to take us. Thanks to everyone who helped to initiate, create, and realize the first stage in South Africa, and thanks to everyone who is going to resonate with this idea to help us make it grow, passing through other destinations…
from Bernard for : la Terre et les Hommes, 8 mars 2011
Bientôt 10 ans que je connais Maurice et que nous travaillons ensemble. Nous avons développé beaucoup de projets en lien avec l'agriculture biologique, dont une marque régionale, Alsace Bio, avec les producteurs alsaciens et par la suite un Salon de l'Agriculture Biologique Alsacienne, BiObernai, tous les mois de septembre à Obernai en Alsace.
La Terre et les Hommes est née fin novembre, au cours d'une discussion qui comme toujours va dans le sens de redonner une vraie place aux agriculteurs, avec cette idée de médiation puis cette idée de l'illustrer à travers des agriculteurs de tous les continents.
Les quelques partenaires qui connaissent l'action de Maurice l'ont assuré de leur soutien et nous avons mis en place la première étape, comme une expérience, en Afrique du Sud. Nous sommes début mars et c'est déjà le moment de tirer un premier bilan.
Et c'est un bilan incroyable. Le projet dépasse de loin tout ce que nous aurions pu imaginé. Les personnes que nous avons rencontré sont entré dedans comme si cette idée existait depuis toujours. Comme si l'idée de créer un lien à travers les continents pour valoriser le travail de ceux qui veulent nourrir cette idée de médiation entre la Terre et les Hommes était une évidence.
A chaque rencontre, c'est comme si un nouvel aspect était révélé, comme si le projet se dévoilait à nous au fur et à mesure que nous tissions des liens avec tous les interlocuteurs de la Terre et les Hommes…
Nous ne sommes qu'au début de ce projet, mais il semble bien plus grand que prévu ! Et c'est enthousiasmant de voir vers où il va nous conduire… Merci à tous ceux qui ont été à l'origine, à la création et à la réalisation de la première étape en Afrique du Sud (SA) et merci à tous ceux qui résonneront à cette idée pour nous aider à la faire grandir, en passant par d'autres destinations…
De Bernard pour la Terre et les Hommes, 8 mars 2011
Wendy is at the foot of the mountains, in a vast expanse where everything has to be created. Wendy is a pioneer, she makes me think of the conquest of the West; she is brimming with energy and determination. Together with her boyfriend, she has undertaken a full biodynamic project, with gardens and livestock farming. Today the main part of the work consists in structuring the parcels of land, creating terraces, and optimizing the irrigation systems.
When Maurice mentions the Man and the Earth project and the idea that farmers throughout the world can cultivate together a field of consciousness, capable of better taking into account the future, she immediately responds by suggesting that other people, too, can cultivate this. Not only farmers. She receives inspiration from many people she is in contact with, for example, artists and musicians. As for herself, through her work with the Earth, she would like to be an inspiration for other people. This is why she is so happy to be doing this work, not only for the Earth, but in order to create connections and share with other people.
Wendy est au pied des montagne dans une vaste étendue ou tout est à créer. Wendy est une pionnière, elle me fait penser à la conquète de l'ouest, elle a de l'énergie et de la détermination à revendre.
Avec son ami, ils ont entrepris la mise en place d'un projet complet en biodynamie, avec du maraîchage, de l'élévage. Aujourd'hui, l'essentiel du travail consiste à structurer les parcelles, créer des terrasses, optimiser la circulation de l'irrigation.
Pour elle, quand Maurice évoque le projet de la Terre et les Hommes, et cette idée que des agriculteurs du monde puissent cultiver ensemble un champ de conscience, à même de mieux prendre en compte l'avenir, elle rebondit immédiatement en réponsant que d'autres aussi peuvent cultiver cela. Pas seulement des agriculteurs. Elle reçoit de l'inspiration de nombreux personnes avec qui elle est en lien, des artistes, des musiciens. A son tour elle aimerait à travers son travail avec la Terre être une inspiration pour d'autres. C'est pour cette raison qu'elle est si heureuse de faire ce travail, pas seulement pour la Terre mais pour créer des liens et partager avec d'autres…
Angus was not born a farmer; he’s a former London finance professional who today farms an enormous property of 600 hectares. What is immediately captivating with him is the very congenial and direct contact, and his determination. We meet him on an immense tableland bordered by hills and mountains. On the one hand, you’d think you were in Beaujolais country, on the other, in Montana. He presents us his stock of cattle grazing on a tiny plot and depositing natural fertilizer, before they will move on to a different area in a few days. Then a concept of mobile poultry houses that also serve the role of fertilizers. Followed by a magnificent organic vegetable garden that supplies a neighboring restaurant, before visiting living spaces with different areas dedicated to all kinds of activities. Everything has been carefully thought-out and implemented with a highly-developed aesthetic sense.
For Angus, the most important thing is experience, his own or other people’s. And the essential thing is to make it accessible, to share it. To create a living database from which everyone can draw, according to his goals and convictions. Then the idea of connecting farmers of the world and sharing their practices, viewpoints, and understandings seems self-evident to him. Angus has the opportunity of perceiving the agricultural reality of Man and the Earth, oriented towards the future; with substantial material means, he offers us the opportunity of seeing how they can be used, not as a goal in themselves, but as a tool in order to create something beautiful, good, and true for everyone.
If a reconciliation is possible between the signs of outward success and a much more responsible approach to cultivating the Earth and to the life of Man, one can only hope that the example that Angus lives will not be an exception…
Angus n’est pas agriculteur de naissance, c’est un ancien professionnel de la finance à Londres, qui exploite aujourd’hui un immense domaine de 600 hectares. Ce qui est passionnant d’emblée avec lui, c’est ce contact très sympathique et direct, et cette détermination. Nous le rencontrons sur un immense plateau bordé de collines et de montagnes. D’un coté on se croirait dans le Beaujolais, de l’autre dans le Montana. Il nous présente son élevage de bovins broutant une minuscule parcelle et déposant les engrais naturels, avant d’occuper un nouvel espace dans les prochains jours. Puis un concept de poulaillers mobiles qui jouent aussi le rôle de fertilisateurs. Ensuite un magnifique potager bio qui approvisionne un restaurant voisin, avant de rejoindre les lieux de vie avec différents espaces dédiées à toutes les activités… Tout a été soigneusement pensé et mis en œuvre avec un sens esthétique aiguisé.
Pour Angus, le plus important, c’est l’expérience. La sienne ou celle des autres, et l’essentiel, c’est de la rendre accessible, de la partager. De créer une base de donnée vivante ou chacun peux puiser en fonction des ses buts et de ses convictions.Alors d’idée de relier des agriculteurs du monde autour de leurs pratiques, de leurs points de vue et de leur prises de conscience lui paraît évidente.
Angus à l’opportunité d’appréhender cette réalité agricole orientée vers l’avenir de la Terre et des Hommes, avec des moyens matériels conséquents, il nous offre l’opportunité de voir comment il est possible de les utiliser, non comme une fin en soi , mais comme un outil pour créer quelque chose de beau, de vrai, de bon, pour tous.
Si une réconciliation est possible entre des signes de réussite extérieure et une approche beaucoup plus responsable de culture de la Terre et de la vie des Hommes, alors on souhaite que l’exemple qui vit à travers Angus ne soit pas qu’une exception…
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Le blog de la Terre et les Hommes, les voyages de Maurice Meyer, le paysan qui cultive des lien avec les agriculteurs de tous les continents, ceux qui choisissent d'être des médiateurs entre la Terre et les Hommes.
I have known and worked together with Maurice for nearly 10 years. We’ve developed many projects connected with organic agriculture, including a regional brand, Alsace Bio, project with Alsatian produceurs and an Alsatian Organic Agriculture Fair, BiObernai, held in September of every year in Obernai, Alsace. 
And they are incredible. The project goes far beyond anything we could have imagined. The people we met entered into resonance as if this idea had always existed. As if the idea of creating connections across the continents, to give value to the work of people seeking to nourish the idea of mediation between Man and the Earth, was self-evident.
Wendy is at the foot of the mountains, in a vast expanse where everything has to be created. Wendy is a pioneer, she makes me think of the conquest of the West; she is brimming with energy and determination.
When Maurice mentions the Man and the Earth project and the idea that farmers throughout the world can cultivate together a field of consciousness, capable of better taking into account the future, she immediately responds by suggesting that other people, too, can cultivate this. Not only farmers. She receives inspiration from many people she is in contact with, for example, artists and musicians. As for herself, through her work with the Earth, she would like to be an inspiration for other people. This is why she is so happy to be doing this work, not only for the Earth, but in order to create connections and share with other people. 
Angus was not born a farmer; he’s a former London finance professional who today farms an enormous property of 600 hectares.
For Angus, the most important thing is experience, his own or other people’s. And the essential thing is to make it accessible, to share it. To create a living database from which everyone can draw, according to his goals and convictions. Then the idea of connecting farmers of the world and sharing their practices, viewpoints, and understandings seems self-evident to him.
If a reconciliation is possible between the signs of outward success and a much more responsible approach to cultivating the Earth and to the life of Man, one can only hope that the example that Angus lives will not be an exception… /fdata%2F4281236%2Favatar-blog-1213670537-tmpphpIXy0bw.jpeg){kind=avatar}
